L'amour
Il faut remonter très loin dans le temps pour trouver les origines du mot « lyrisme ». Il s’avère que celui-ci vient de la lyre, nom de l’instrument qu’Orphée utilisait lorsqu’il chantait.
Les poèmes rassemblés dans cette anthologie définissent parfaitement ce sous-genre de la poésie, puisque la majorité des auteurs qui sont évoqués expriment l’affection qu’ils portent pour un être cher, le plus souvent disparu accidentellement.
On ne pouvait pas constituer cette anthologie sans évoquer l’un des auteurs les plus emblématiques du Moyen-âge, François Villon. En effet, cet homme a été l’un des premiers poètes de son époque à s’intéresser au lyrisme, notamment dans « Le Testament », ou il fait part au lecteur des bons et des mauvais moments qui ont alimenté sa vie. Il retrace aussi toute sa jeunesse et enfin, aborde le thème de la mort. En lisant ce poème, le lecteur est aussitôt plongé dans les pensées du poète. De plus, la longueur du poème (9 strophes de 32 vers !) permet au lecteur de se rendre compte des épreuves que l’auteur a dû affronter tout au long de sa vie. Après avoir retranscrit tous ces pénibles moments, on peut supposer que Villon s’est senti serein et apaisé.
Poète célèbre de l’école de la Pléiade, Louise Labé s’est aussi imprégnée de la poésie lyrique, notamment dans son recueil Sonnets, paru en 1555. Parmi le florilège de poèmes que compte ce recueil, le VIII ème est sans nul doute le plus marquant et le plus émouvant, puisque Louise