L'amérique d'obama
Dans son discours d’investiture en janvier 2009, Barack Obama, alors qu’il lance un appel à l’espoir et à l’action au peuple américain, parle de “refaire l’Amérique”. En effet, le nouveau président des Etats-Unis est projeté à la tête d’un pays qui traverse une époque sombre de son histoire en raison de sa conjoncture économique : la guerre contre le terrorisme, l’affaiblissement de l’économie, la montée en flèche du chômage et des inégalités sociales, la fermeture d’entreprises, les soins de santé trop coûteux, les échecs du système scolaire, une utilisation de l’énergie qui met en cause l’environnement et surtout la peur d’un déclin de l’Amérique sont autant de raisons de douter de la capacité des USA à se sortir de cette crise qui sévit depuis 2008. Si la volonté d’Obama est de rompre avec les pratiques de l’administration de son prédeceseur Bush en réintroduisant une place plus importante de l’Etat pour sauver le système, il convient donc de comprendre les intentions de son gouvernement pour sortir l’Amérique de la crise économique, financière, sociale et morale, et son désir d’établir la paix dans le monde. L’amérique d’Obama, puisqu’elle est à refaire, s’appuie ainsi sur des réformes économiques et financières (I), puis davantage sociales par une plus grande écoute des attentes de la population (II), mais peut-on dire que le système est pour finir paralysé et que cette présidence difficile est vouée à l’échec (III) ?
I La volonté de sauver l’économie et le modèle financier
A début du mandat et différenciation d’Obama par rapport à Bush
Volonté de transparence du président et politique qui rompt radicalement avec le dogme de la non-intervention de l’Etat.
Politique d’Obama ressentie différente de celle de Bush dès le début :
-fermeture du centre de détention de Guantanamo
-interdiction aux services de renseignement de faire usage de la torture pour obtenir des informations
-suppression de la loi qui interdisait