L'anorexie
Certaines personnes commencent par exclure de leur régime les aliments qu'ils pensent riches en calories, et la plupart finissent par adopter un régime extrêmement restrictif, qui se limite parfois à quelques aliments. La peur intense de prendre du poids n'est généralement pas soulagée par la perte de poids. En fait les préoccupations autour de la prise de poids augmentent souvent alors même que le poids réel continue à décroître.
La perception du poids et de la forme corporelle, ainsi que l'importance qui leur est attachée, sont altérées. Certains se sentent globalement trop gros. D'autres ont conscience d'être minces mais continuent de se préoccuper de certaines parties de leur corps, particulièrement le ventre, les fesses et les cuisses qui leur paraissent encore "trop grosses".
Les personnes atteintes d'anorexie consultent rarement d'elles-mêmes pour ce trouble, mais consultent plutôt à cause de troubles liés aux conséquences de l'inanition, car elless méconnaissent ou dénient le problème, et sont des informatrices peu fiables. C'est pourquoi il est souvent nécessaire d'obtenir des informations auprès des parents ou d'autres sources extérieures pour évaluer de degré de gravité de la perte de poids et les autres caractéristiques pathologiques.
Beaucoup de personnes atteintes d'anorexie présentent de symptômes de dépression. On croit que ces symptômes dépressifs peuvent être dus aux effets physiologiques de la semi-inanition.
Des traits obsessionnels-compulsifs font souvent partie du tableau clinique.
Voici les critères du DSM IV pour le diagnostic de l'anorexie:
A. Refus de maintenir le poids au niveau ou au-dessus d'un poids minimum normal pour l'âge et pour la taille (p. ex., perte