L'argent fait-il le bonheur ?
Aujourd'hui, notre monde est régi par l'argent, la course à la prospérité. Pouvons nous cependant dire que l'argent fait le bonheur ? Assure-t-il le bien-être ? Le « bien-être » est une notion complexe. Son sens est différent d’un dictionnaire à l’autre, mais il fait généralement intervenir les notions de bonheur, de santé et donc de prospérité, mais cela suffit-il ?
Le bien-être n’est pas chiffrable avec précision. Il existe néanmoins de nouveaux indicateurs qui remettent en cause la sacralisation du PIB pour mesurer le développement. Ils permettent de mesurer différents composants du bien-être, ce qui permet d'avoir une approche assez globale de cette notion. Les indicateurs de la croissance économique peuvent-ils refléter de façon adéquate le développement et le niveau du bien-être ? Certains pays franchissent le pas comme le Boutan qui a instauré un indicateur de bonheur brut. Nous aborderons dans un premier temps les alternatives à la course à la richesse, avec notamment ces nouveaux indicateurs puis nous observons par la suite leurs limites.
I – De nouveaux indicateurs qui remettent en cause cette constante course à la prospérité
1)score moyen de bonheur
Les déterminants du bien-être individuel et collectif ne se limitent évidemment pas à la production et à la consommation de ressources économiques. Plusieurs pistes ont donc été explorées dans le but d’étendre les agrégats des comptes nationaux à divers autres aspects qui présentent un intérêt pour les individus et pour la collectivité. L’évaluation monétaire de facteurs non marchands repose sur un certain nombre d’hypothèses problématiques, mais des calculs illustratifs mettent en évidence l’importance potentielle de certains de ces facteurs.
(explication graphe : pays avec un fort RNN/H à peu prêt même score de bonheur que les autres exemple : tranche 20,000 a le même score que tranche 30,000 càd environ 7,5 / 8 exemple 2 : le mexique, pays en dessous de