L'arrosage et son évolution
Pour comprendre son évolution, il faut définir les mots arrosage et irrigation.
Arrosage : mouiller quelque chose en répandant ou en projetant de l’eau à l’aide d’un instrument.
Irrigation : arroser un sol par des moyens artificiels. Apport d’eau réalisé en vue de compenser l’insuffisance des précipitations (pluies) et/ou des réserves hydriques du sol en vue de permettre le plein développement des plantes.
Généralement, on parle d’arrosage pour les petites surfaces et le jardinage ; le terme d’irrigation est plutôt réservé pour l’agriculture.
Histoire
L’irrigation existait dès 5000 ans avant Jésus Christ en Mésopotamie (Iran et Iraq actuels) où le climat est sec et les terres arides. Ces terres, situées entre deux fleuves, ont été irriguées par le fleuve Euphrate alors que le Tigre servait de déversoir. Pour ce faire, les hommes surmontèrent plusieurs difficultés techniques comme la création de canaux et leur maintenance, le contrôle des flux d’eau et le stockage de l’eau.
En Egypte, les hommes ont régulé les crues du Nil en détournant une partie de ses flots vers le lac Moeris ; canaux et barrages firent donc leur apparition dès 3000 ans avant Jésus Christ. La voie d’eau parallèle au Nil permettait la circulation des bateaux en toutes circonstances et de ne pas freiner, par exemple, la construction des pyramides.
En Chine, un système d’irrigation mis au point au 3ème siècle avant JC dans la province du Sichan, continue de réguler les eaux en vue d’irriguer mais aussi de naviguer et de contrôler la navigation. Ce système est aujourd’hui modernisé mais ses principes techniques ont été conservés.
Pour finir ce petit historique, on a trouvé à Oman (au sud de la péninsule d’Arabie) un système d’irrigation datant de 500 ans après JC qui conduit les eaux de sources souterraines, par gravité, pour alimenter les champs.
Aujourd’hui, l’irrigation permet toujours de compenser un manque d’eau mais il permet aussi