L'art rend-il visible l'invisible ?
De même, nous savons que de tout temps, il a existé de multiples divergences concernant ne serait-ce que les disciplines qui appartenaient à l’art.
L’art est-ce rendre visible l’invisible ?
Nous savons que pour ces deux mots de significations opposées, différentes interprétations existent.
Certaines ne font référence qu’à la vue, d’autres ont une dimension abstraite, spirituelle.
Quelle qu’en soit la dimension, il n’en demeure pas moins que le « visible » définit quelque chose d’immédiatement perceptible que ce soit par la vue ou la conscience et l’invisible, quelque chose de caché.
Nous chercherons donc dans un premier temps à prouver que le propre de l’art est de révéler au grand jour des éléments cachés.
Nous nous interrogerons sur la nature de cette révélation que porte l’art en lui-même. Enfin, nous chercherons à savoir si l’art parvient toujours à rendre visible l’invisible.
Quoi de plus « invisible » que l’âme humaine ? Elle se dérobe à la vue et bien souvent à la connaissance même.
En ce sens, le romantisme met bien souvent en évidence les tourments intérieurs des êtres. Prenons l’exemple de La Confession d’un Enfant du Siècle fidèle au titre de Confession. Alfred de Musset y confesse le Mal du Siècle, qui est un mal de vivre, caractéristique de son époque mais aussi un mal qui l’habite lui-même.
Ainsi, les écrivains romantiques, comme Alfred de Musset, Châteaubriant, Goethe ou Victor Hugo traduisent souvent ce qu’ils ressentent et nous livrent leurs sentiments.
Ainsi Victor Hugo évoque la douleur qu’il éprouve à la mort de sa fille Léopoldine « Demain, dès