L'assommoir
Zola rend la scène le plus réaliste possible, ainsi il donne beaucoup d'indices très vraisemblables.
D'après la situation d'énonciation, la scène se déroule au bistrot du père Colombe (l.21) : l'Assommoir , il y a quelques personnages : Gervaise, Coupeau son ami ou « le zingueur » (l.5) et Mes-Bottes avec ses deux camarades (l.12) et un indice de temps est présent : (l.2) s'inquiétant de l'heure. La description détaillée donne elle aussi de nombreuses informations très précises et abondantes, toujours pour donner plus de réalisme au texte, comme l'accumulation d'adjectifs : rouge ,clair (l.4), morne , puissant et muet (l.11) et le vocabulaire spécifique de l'Alambic : différentes pièces de l'appareil (l.6), l'énorme cornue et un filet limpide d'alcool (l.7). Le narrateur reproduit le langage et le comportement du monde ouvrier avec les surnoms : (l.5) «le zingueur» qui est en fait Coupeau ; les exclamations : (l.15) «Tonnerre de Dieu !» ou « Dame ! » (l.19) et les jurons : « ce roussin » (l.21). Le discours rapporté et le style indirect libre reproduisent des formules familières et donnent aux propos des ouvriers un côté plus réaliste.
Zola, pour décrire l'Alambic de façon plus réaliste, utilise la personnification.
La description de Zola, à travers les propos de Coupeau, est assez technique : les caractérisations comme « grand … rouge » (l.4) et les détails techniques « pièces de l'appareil» (l.6) sont là pour reproduire une image fidèle et réaliste de cette