L'assomoir zola
Intro :
Zola ( écrivain issu du courant du Naturalisme dont il est l’un des chefs de file
Ce courant ( seconde moitié du 19è siecle, s’appuie sur les découvertes scientifiques et décrit les malheurs de la société de l’époque
Pb ( En quoi l’extrait étudié correspond-il à un récit naturaliste ?
Plan :
I) Un récit poignant 1) Le réalisme
- beaucoup de descriptions pour situer le lecteur : dans le temps : « tous les jours », « trois ou quatre jours » dans l’espace : « le long du corridor », « de l’autre coté du corridor », « sous le petit escalier », …
- afin que le lecteur soit vraiment dans l’ambiance de la scène, références à : l’ouïe : « entendait râler », « sonnaient creux », « silence » l’odorat : « odeurs de cuisine » la vue par des descriptions : « bouches tendues », « ratatiné et désséché à la manière des oranges »
- utilisation langage spécifique au milieu social ou se déroule l’action : « crever », « des danses s’élevaient », « pouilleux », « mioches » pour faire authentique, comme si c’était Gervaise qui parlait et décrivait le théâtre de sa vie
2) Le registre pathétique
- champ lexical faim : « faims; ne pas avoir du pain; ventres vides ; affamés ;… », champ lexical de l’étroit « trou ; sous ; petit ; en boule », de la mort « sans bouger, équarrisseurs, crever ;fini ; mort » pour apitoyer lecteur
- comparaison entre le père Bru et des animaux : « comme un chien », « comme une marmotte » et par généralisation de toutes les personnes pauvres
- l’omiprésence de la négation (« ne…pas », « ni » )
- l’expression de ce que ressent Gervaise pour le père Bru : « poids sur le cœur », « plaignait », « grande pitié », « pauvre vieux », comme si