Alphonse de Lamartine est un poète, romancier et un dramaturge français. Ses poèmes sont rendus meilleurs grâce au lyrisme qu'il emploie. C'est un mouvement litteraire qui marque l'emploie de l'expression des sentiments personnels de l'auteur qui sont portés universels à travers beaucoup de sensibilité et que l'on retrouve dans ce poème. Ce courant litteraire apparait au XVème siècle et est ici utilisé pour l'Automne de Lamartine tiré des Méditations poétiques qui marque le début d'Alphonse Lamartine dans la poèsie, entre 1815 et 1820. Ce poème est une description accompagnée des sentiments du poète, de la nature. En effet il utilise un style de strophe binaire ainsi que le lyrisme ce qui rend le texte très personnel de part les sentiments de l'auteur qui sont mis en avant en parallèle de la description des beautés de la nature, à cette saison. Par quel moyen la nature est-elle mise en avant? Dans un premier temps, nous étudierons l'automne qui est vue comme une saison mentale et naturelle. Puis, le rapprochement du narrateur avec la nature et sa nostalgie. Enfin, nous étudierons le romantisme et le lyrisme de la nature.
La nature est une saison mentale et naturelle. Tout d'abord, on a le champs lexical de la nature sous toutes les formes, la nature toute entière : "bois", "verdure" (v.1), "feuillages", "gazons" (v.2), "nature" (v.3), "soleil" (v.7) et le champs lexical de la mort : "deuil" (v.3), "mort" (v.12) et "adieu" (v.11) qui associe l'automne à la fin de sa vie. L'emploie des groupes de mots : "reste de" (v.1), "jaunissants" et "épars" (v.2), "pâlissant" (v.7) marque la saison comme étant de "passage", qui ne dure pas. La répétition du mot : "dernier" (v.3, 5 et 11) marque l'abondance qui fût, et la fin proche. "Le deuil de la nature convient à la douleur et plaît à mes regards" (v.3 et 4) est une personnification qui associe la nature à la mort, cela est traduit par une belle mort, agréable à regarder car c'est une belle saison, c'est un plaisir pour