L'autopsie
Les autopsies fœtales sont pratiquées dans deux indications : en cas de mort fœtale in utero et après interruption médicale de grossesse pour malformations fœtales. Dans le premier cas elle permet de déterminer ou de préciser le diagnostic, d'apporter des informations complémentaires, de corriger une estimation de la probabilité de récidive lors d'une grossesse ultérieure. Dans le second cas, les autopsies, rarement normales, permettent un diagnostic de qualité du diagnostic prénatal, d'estimer un risque de récidive (modification des conseils en vue d'une grossesse ultérieure).
Un second type d'autopsie est celle réalisée par les étudiants en médecine sur les corps d'individus ayant donné leur corps à la science, en vue d'apprendre l'anatomie humaine.
Enfin, l'autopsie telle que la pratique le médecin légiste est demandée dans les cas de mort brutale ou suspecte, sur demande de la justice. Le cas le plus caricatural est sans doute celui de l'homicide maquillé en suicide, où l'autopsie devra déterminer si des éléments matériels objectifs prouvent que l'individu a été assassiné et ne s'est pas suicidé.
Fréquence[modifier | modifier le code]
Dans les pays occidentaux, le nombre d'autopsies pratiquées est en diminution constante depuis les années 1950. En France, par exemple, le