L'avare
En effet, à la découverte du vol, Harpagon se pose beaucoup de questions. Les phrases interrogatives des lignes 4 et 5, « Qui peut-ce être ? », « Qu'est-il devenu ? », « Où courir ? », « Où ne pas courir ? » montrent qu'Harpagon ne sait pas comment faire pour retrouver sa cassette, il est accablé. De plus, le choc qu'il a subi à la suite de cette nouvelle lui fait perdre le contrôle de la raison et de ses gestes « mon esprit est troublé, et ‘ignore où je suis, et ce que je fais » (l.8) et le conduit à la folie comme le montrent les deux phrases interrogatives : « Eh ! de quoi est-ce qu'on parle là ? » (l.20-21), « Quel bruit fait-on là haut ? » (l.21) De même le rejet de l'exclamation « Hélas§ » évoque son désespoir, tout comme la phrase « Sans toi, il m'est impossible de vivre » (l.11) qui montre aussi son désespoir, son regret et son incapacité à vivre sans elle, elle semble vitale pour lui, c'est pourquoi il veut se donner la mort.
En effet, Harpagon se sent incapable de survivre sans sa cassette. Plusieurs expressions nous prouvent qu'il souhaite mourir, « tout est fini pour moi » (l.10), « je n'ai plus que faire au monde ! », « il m'est impossible de vivre » (l.11) A l'annonce de son désir de mourir, nous pouvons voir une succession de trois verbes d'action appartenant au champ lexical de la mort, « je me meurs », « je suis mort, je suis enterré » (l.12), qui lui offre une mort rapide ; Il passe par trois états différents très rapidement, l'emploi de virgules pour séparer ces trois états crée un enchaînement d'actions très rapide ainsi qu'une gradation. Mais, Harpagon espère en fait que quelqu'un l'entende et vienne le réanimer « N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter » Ainsi, il espère susciter la pitié et la compassion des autres personnages pour qu'ils l'aident à retrouver sa précieuse cassette. Par conséquent, il utilise la tromperie pour retrouver « sa chère cassette », c'est pourquoi Molière tourne Harpagon en dérision son