L'ecole des femmes
Etude de deux Représentations par :
1) Raymond Rouleau (Bernard Blier et Isabelle Adjani ) 1981
2) Marcel Maréchal ( La Criée de Marseille)
Une scène d'exposition
L'exposition est amenée de façon naturelle. Deux amis se rencontrent. L'un d'eux, 43 ans, donc un barbon, presqu ' un vieillard, selon le rythme de vie du XVIIè siècle, annonce à l'autre son intention d'épouser une jeune fille. Celui ci plein de sollicitude lui expose les dangers d'un tel mariage ; la discussion s'engage, s'anime. Arnolphe dévoile son plan, rappelle ses précautions : tout heureux d'avoir un confident, il se livre à lui donc à nous prend Chrysalde à témoin, veut le faire juge des résultats de son expérience. Chrysalde est engagé, entre dans le jeu et lance une sorte de défi au présomptueux Arnolphe, les paris sont ouverts, qui aura raison du sage goguenard ou de l'époux prudent, trop prudent et égoïste ?
I - L'exposition porte
a) Sur l'intrigue : nous apprenons la situation morale, le réputation d'Arnolphe dans la ville il s'est fait beaucoup d'ennemis par ses railleries; si son mariage tant a étudié » est malheureux, son échec sera pour lui une catastrophe sociale sans parler de la blessure que subira son amour propre. Nous revenons sur les événements antérieurs, sur cette sorte d'achat d'Agnès par Arnolphe alors qu'elle a 4 ans, l'éducation de la petite fille dans un couvent avec des ordres précis pour la maintenir dans l'ignorance. Puis voici des détails sur la situation actuelle Agnès installée dans une autre maison, séparée du monde et gardée par Alain et Georgette tout est prêt pour un mariage sans risque.
La dernière partie de la scène nous instruit d'une manie d' Arnolphe : il se fait appeler M. de la Souche. Ce double nom est un élément essentiel de l'intrigue, comme la double demeure: explication de la confusion commise par Horace et des confidences qu'il fera à son propre rival, d'où la souffrance de