La fable est un récit où l’on parle, où l’on s’amuse et où l’on pense. Il est impossible de l’évoquer sans penser à La Fontaine, chemin obligé de tous les écoliers, qui l’apprennent par cœur et souvent de bon cœur. Ce corpus composé de trois textes : « Le Loup et l'Agneau » de Jean de la Fontaine extrait du live I, chapitre 10, Fables écrit en 1668 puis « Le Crocodile et l'Esturgeon » de Florian extrait du livre V, chapitre 12 Fables écrit en 1792 et « L'Ogre et la Fée » de Victor Hugo extrait de Toute la lyre écrit en 1861. Nous nous demanderons quels sont les points communs de ces trois récits puis nous comparerons les différentes leçons émisent. Dans un premier temps nous verrons la généralité des ces trois récits puis nous finiront sur leurs disparités.

Ce corpus nous présente trois récits en apparence similaire : deux personnages principaux sont mis en évidence dans le récit, un joue le rôle du gentil et l'autre celui du méchant. Dans le récit de Jean de la Fontaine le Loup sera le méchant « Le loup l'emporte, et puis le mange » l28 et l'agneau sera le gentil ou la victime. La fable de Florian quant à elle a pour gentil ou donneur de leçon l'Esturgeon « Pleurez votre forfait » l23 et le Crocodile sera le personnage sans-cœur. Le poème de Victor Hugo prendra pour personnage l'Ogre dans la peau du méchant ou bien de l'assassin du fils de la fée « je l'ai mangé » l24 et la Fée pour l'aimable. Outre la similarité des personnages principaux, ceux-ci sont également personnifiés à l'aide de la majuscule « Votre Majesté » dans J de la Fontaine l 10 désignant le Loup. Les trois auteurs ont également convenus de leur donner la parole « Oui, répond l'assassin, je pleure en ce moment » l29 de Florian. L’emploies de l'imparfait de l'indicatif « se désaltérait », « s'amusaient », « était » permet aux auteurs de décrire le lieu ou la scène se passe puis vient l'emploies du présent de l'indicatif « se présente », « as », « allez » afin de décrire l'action : Le