L'emploie du temps - michel butor
Dans cette première partie, nous allons traiter du thème de l’incompréhension du narrateur-personnage, mais aussi celle du contrôleur, puis sera traité une étude de la structure du texte, enfin nous verrons le rôle du dialogue. La première constatation que l’on fait une fois avoir lu l’extrait est le narrateur-personnage est perdu dans cette ville qu’il ne connaît pas. Il se renseigne, alors qu’il est dans un bus en demandant avec « sa prononciation » qui cause un « étonnement » au contrôleur, pour savoir comment se rendre à la Cathédrale. Le contrôleur lui répond, mais « il avait ajouté d’autres phrases, mais de nouveau je me trouvais quasi sourd-muet », il ajoute que « ses mots rapides, liquides, avait glissé sur mes oreilles, sans qu’il me fût possible de les saisir ». Notons que les adjectifs qualifiants « mots » dénaturent ce dernier, renforçant l’idée que ce que dit le contrôleur, n’a pas valeur de communication pour le personnage. Il se trouve alors « sourd-muet », dans l’incapacité de recevoir et faire passer des informations, qui elles-mêmes se mélangent avec des noms propres (qui devraient être ses points de repères) : White Street (répété 4 fois et confondu) Matthews and Sons