L'enfer c'est les autres
I) … dans le contexte
L’enfer c’est les Autres est la fameuse morale de la pièce Huis – clos, écrite par le grande dramaturge Jean Paul Sartre. Clairement énoncée à la fin de l’oeuvre, elle représente une sorte de conclusion qui met en question les difficultés que les gens rencontrent dans les rapports avec l’autrui. En vérité, les trois personnages de la pièce sont, à tour de rôle, l’enfer de l’autrui, devenant ainsi des inquisiteurs. Garcin, Inès et Estelle sont les trois prisonniers dans cet Enfer, un enfer inhabituel présenté comme une chambre d’hôtel, mais qui n’est pas le lieu de la torture phisyque parce que l’idée de base dans la pièce est le jugement implacable de l'autrui, porté sur nous. Ainsi, on constate une tension permanente entre l’être et le paraȋtre car chacun de personnages porte un masque pour voiler leur essence: Garcin pretend être un pacifiste, un militant contre la guerre, Inès fait semblant d’être une personne très oneste et intelligente, et Estelle prentend d’être une sainte qui ne veut qu’aider les autres. Mais, en realité, les biographies des trois personnages seront devoilées petit à petit par les autres; Garcin est un lache qui a été tué pour déserteur, Estelle est une narcissique et enfanticide, Inès représente la méchanceté. Il y a un triangle de pouvoirs entre les personnages. Les trois, Inès, Garcin et Estelle, ont tous les trois besoin des autres. Garcin sera le premier à réaliser cela, en disant: «Aucun de nous ne peut se sauver seul; il faut que nous nous perdions ensemble ou que nous nous tirions d'affaires ensemble». Estelle est une femme très coquette qui a constamment besoin d'être vue par les autres. Lorsqu'elle se rend compte qu'il n'y a pas de miroir en cet enfer, sa seule ressource devient le regard des autres. Inès le comprend, et elle la taquine : «si je fermais les yeux, si je refusais de te regarder, que ferais-tu de toute cette beauté?». Mais