L'ennemi de baudelaire
Dans ce recueil Baudelaire retrace la tragédie humaine : L’homme est double, attiré simultanément vers le ciel t l’enfer. Dans ce dernier alterneront les poèmes ou triomphent les aspirations vers l’idéal et ceux qui sont dominés par le spleen, mal existentiel profond dont une des causses principales est la fuite du temps qui est le thème principal dans ce sonnet.
Dans l’ennemi, le temps est omniprésent, étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie en y imposant un bilan désespérant.
I Baudelaire associe sa vie aux saisons et à leurs intempéries.
Les deux premier quatrains retracent deux périodes d’une existence, la jeunesse déchirée et la vieillesse détériorée.
-Tout d’abord dans le premier quatrain, on a l’idée de l’été avec « ténébreux orages, brillant soleil, tonnerre de pluie, fruits vermeils ». Cet été est associé à sa jeunesse « Ma jeunesse » qui est comparée à une métaphore d’un «ténébreux orages» avec une coupure avec le présent avec le PS « ne fut que ». De plus sa jeunesse est présentée par une alternance « d’ombre » et de « lumière » ; l’alternance qui est marquée par « çà et là », la lumière par « brillants » et l’ombre par « ténébreux ». De plus cette alternance est métaphoriquement celle de l’espoir et du désespoir, les élans vers l’idéal et celles qui sont vers le spleen. On peut le voir aussi grâce à la tournure restrictive «ne fut que» qui marque une idée de spleen.
Également le poète fait une constatation lucide et amère d’un bilan décevant « bien peu de fruit vermeil ».
-Tout d’abord on a une idée de rupture, d’un bilan avec le présentatif « voilà que ».
De plus avec le « j’ai touché » ça crée l’image d’un bilan négatif. On a