L'ennui
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L’ennui… une utilité, une nécessité.
12 janvier 2010
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L’ennui peut être dévastateur, mais il est aussi source de rêverie, de découverte du monde, de découverte de soi. Chez l’enfant, l’ennui ouvre sur le monde extérieur ; chez l’adolescent, sur le monde intérieur. Il invite à la réflexion…
L’ennui permet tout simplement de prendre de la distance vis-à-vis de soi-même et nous permet de réfléchir. L’ennui est donc source d’interrogation sur notre environnement. Cependant nous ne sommes pas égaux face à l’ennui, lequel est lié à des facteurs émotionnels et à des traits de personnalité. Des déficits de l’attention jouent donc un rôle essentiel.
La concentration comme remède à l’ennui
Il convient bien entendu de noter que chacun s’ennuie de temps en temps, et nous attribuons généralement l’ennui au fait que l’environnement est inintéressant et que nous n’avons rien à faire. Cependant rappelons que l’ennui est subjectif : certaines personnes s’ennuient rarement ! Les personnes qui s’ennuient facilement ont aussi plus de risques d’être dépressives ou de se droguer ; elles ont donc tendance à être mal à l’aise en société et peu performantes à l’école ou au travail.
En 1951 le psychanalyste d’origine Autrichienne Otto Fenichel a identifié un type d’ennui qui résulte de la répression des désirs et des pulsions et qui conduit apparemment à une absence de but. Il opposait donc cet ennui dit «pathologique» à l’ennui normal qui apparaissait simplement quand nous ne pouvons pas faire ce que nous avons envie de faire, ou quand nous devons faire ce que nous n’avons pas envie de faire.
Comme affirmé précédemment, certaines personnes s’ennuient plus facilement que d’autres, elles auraient donc besoin de plus de stimulations. Ces personnes ont de ce fait un plus grand risque d’être anxieuses, dépressives ou dépendantes aux drogues ou à l’alcool ; de se mettre souvent en colère,