L'environnement en russie
Il n’y a pas si longtemps, l’écologie n’était pour les russes qu’une valeur douteuse et non nécessaire, à laquelle on ne réfléchit pas vraiment. Heureusement, les mentalités évoluent et on commence à réfléchir aux avantages du changement, ou plutôt aux désavantages du statut quo. « Notre pays est menacé. Dans 10, 20 ou 30 ans, des régions entières pourraient être inhabitables» a déclaré le nouveau président russe Dimitri Medvedev fin juin 2008, en même que l’annonce de son plan de réduction des dépenses énergétiques de 40% d’ici 2020 [2]. Une prise de conscience assez attendu puisque le Blacksmith Institute a classé les deux sites russes de Dzerjinsk et Norilsk dans son Top 10 des zones les plus polluées du monde en 2007 [1]. On peut aussi pensé aux problèmes des réserves d'eau douce du nord de la Russie et du Lac Baïkal, qui risquent d’être contaminé par une exploitation minière approuvé par le gouvernement [3], ou au fait que le trois quarts des eaux des fleuves et des lacs sont impropres à la consommation, en raison des systèmes de traitement des eaux usées qui sont soit défectueux ou inexistant. [4]
Pierre Thorez, professeur de géographie à l’Université du Havre, a bien résumé la situation : « Les gouvernements russes se sont concentrés ces dernières décennies sur le développement économique du pays. L'environnement n'était pas une priorité, au contraire des industries de l'énergie et de la pétrochimie ». [5] La dépression économique des années 1990 n’a surement pas aidé non plus et est peut être une des raisons majeures du faible budget dédié à