L'espagne de philippe ii.
L'empire de Philippe II est moins cosmopolite que celui de Charles V, il n'est plus universel mais se recentre sur les possessions espagnoles et européennes. C'est une hispanisation : Philippe s'installe en 1559 en Espagne et n'en sortira plus. C'est le roi du catholicisme et avec l'empereur Ferdinand ils sont symboles de la lutte contre le protestantisme.
1 I] Le renforcement de l'unité
1) Le gouvernement de Philippe II (1527-98) Il est un personnage controversé avec des affaires défavorables : Don Carlos, Antonio Perez. C'est un roi de cabinet, homme secret qui se livre peu. Il n'a pas les grands rêves archaïques de son père. Il est immensément religieux. Avant de se fixer en Espagne il est pendant 1554-1555 en Angleterre, puis passe au Pays-Bas en 1555. Il se fixe en Espagne à l'Escorial, ville austère qui tient du couvent et de la caserne. Il est entouré de castillans essentiellement, du duc d'Albe, de Feira, Mendoza. L'espagnol est devenu la langue du pays, celle de l'administration. Philippe est entouré aussi de cardinaux, du grand inquisiteur. Il a un caractère bureaucratique : il transmet ses ordres aux vices roi. Il lance régulièrement des enquêtes. La bureaucratie est néanmoins limitée : distances et durées. Les finances sont solides : les impôts indirects (Alcabala et le cinquième américain). On passe entre 1556 et 1598 de 4 millions à 9 millions de ducats/an. L'argent permet la guerre, mais à trois reprises, l'Etat est en banqueroute.
2) L'Espagne Catholique. Elle est championne sur l'Orthodoxie catholique. On a réprimé le protestantisme de l'élite. Il existe une inquisition, qui est élément du conseil royal : c'est l'état qui assure l'orthodoxie catholique. On poursuit les conversos, maurisques, blasphémateurs... L'inquisition en rajoute par rapport à la papauté, elle publie son index d'ouvrages interdits plus sévère. Il y a de grandes cérémonies : les autodafés,