Victor Hugo et la fameuse lettre

Victor Hugo entra dans son bureau pour y lire la lettre qu’Adèle venait de lui envoyer. Il la descella,la déplia délicatement puis un étrange pressentiment le saisit. Il regarda autour de lui. Enfin il entendit comme une uluation spectrale qui entait cette pièce. Les tiroirs s’ouvraient et se fermaient comme une langue de lézard. Puis derrière-lui il voyait les pieds du bureau qui tremblaient très fortement. La poussière de cette pièce commençait à l’anéantir de plus en plus. Très perturbé il ne savait pas ce qui se cachait derrière tout ce capharnaüm. Il commençait à percevoir des battements d’ailes de chauves-souris qui s’accompagnaient des claquements des tiroirs. Tout cela dans une pièce obscure. Il était seul, face à ce vacarne ,un silence de mort y régnait. Le moindre faux pas pouvait lui être fatal. Le bureau ressemblait à une bouche qui voulait l’avaler. Il ne pouvait que fermer les yeux et attendre la fin de cet évènement qui paraissait sans fin. Puis ses yeux se fixèrent sur la lettre qu’il se mit à lire.
Paris le 8 juillet 1862
Mon cher Victor
Je t’écrivis cette lettre pour t’annoncer une chose qui s’est déjà passée une chose que tu n’oserai jamais croire. Une chose si triste que le ciel va pleurer avec nous. Si seulement le monde fut juste si seulement la vie n’eut pas de fin. Une chose si malheureuse, si tragique que même le plus malheureux du monde ne vécut pas mon chagrin. Elle fut si belle, si heureuse. Mon chéri, la vie est ainsi ! Notre bien aimée, notre cœur, notre raison de vivre est décédée… Je t’écrivis cette lettre en pleurant …

Ta bien aimée Adèle
Victor pris la décision de partir retrouver Adèle le lendemain dès l’aube. Après une nuit agitée et difficile,il prit la première diligence pour Paris. Il traversa la ville de Meulan et aperçut de la vitre de la diligence une horde de