L'etranger chap 4
Albert CAMUS, L’étranger
Le Procès, Chapitre 4, Partie II
Introduction :
Albert Camus (1913-1960), écrivain français, auteur de L’Etranger et de la Peste, fut un des principaux acteurs de la vie intellectuelle de l’après-guerre. Dans son œuvre L’étranger, il raconte la vie de Meursault, un jeune et modeste employé de bureau habitant Alger.
Le narrateur raconte sa propre histoire, c’est une sorte d’autofiction. On a donc un narrateur interne. Dans la 1ere parie, Meursault est libre. - rapprochement du thème de la mort.
Problématique : comment la satire de la justice se fait-elle dans la conscience de Meursault qui attire le récit ?
I) La satire de la justice 1) un récit satirique ← par le regard de Meursault, étranger et naïf ← la justice va être ridiculisée ← vocabulaire de l’étonnement ← multiplication des formules de modestie ← permet au lecteur de percevoir la justice sous un autre angle, regard neuf
2) Une satire de la rhétorique ← dénonciation des « clichés » ← accumulation des formules de défense « toutes faites » ← opposition concret / abstrait (l’âme) ← ridicule de l’avocat : ‘ lire dans une âme à livre ouvert ’
3) la satire de l’institution ← « éventails », « chorégraphie » des jurés ← Comédie de l’avocat ← La vie d’un homme est en jeu et on assiste à une cérémonie mondaine ( !)
← Meursault reste étranger au ridicule de la justice. La satire de cette dernière se fait par les yeux de Meursault et non pas le conscient de Meursault lui-même.
II) L’étranger à son procès
← soucieux et absent
1) un souci d’authenticité, de réalisme ← continuité de la chaleur ← « l’après-midi les grands ventilateurs brassaient toujours l’air chaud … » ← Succession d’épisodes ← Meursault restitue ce dont il se souvient > phénomène de rétrospection ← Formule d’atténuation ← Camus dit, en parlant de son