L'etranger
Cet extrait est une partie du roman l'Étranger, d'Albert Camus, célèbre auteur du XXème siècle, appartenant au mouvement philosophique de l'absurde, mouvement qui prône l'existentialisme et la révolte contre le mal sous toutes ses formes. Le texte met en scène le héros, Meursault et un Arabe, sur une plage d'Angers, lieu qui rappel l'amour de Camus pour l'Algérie ou il a passé son enfance.
L'objet d'étude étant... nous verrons dans un premier temps que Meursault est un personnage physiquement perturbé, puis, qu'il est un héros tragique.
Meursault est autant physiquement que mentalement , en grande partie à cause de la chaleur et de la lumière. Au début de l'extrait, le malaise de Meursault est évident. Il se rappelle la mort de sa mère : « le jour où j'avais enterré maman » l.7 et cela, ajouté à « la brûlure du soleil » l.5 donne une sensation de gêne, d'indisposition.
De plus, vient s'ajouter à ce pénible souvenir un trouble visuel dû à la chaleur qui crée des illusions d'optiques : « à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire » l.4.5 « c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front » l.13.14. Ici, c'est la chaleur et la lumière qui donnent à Meursault l'impression d'être attaqué. Les mots « avait l'air » et « comme » montrent que ce n'est pas forcément la vérité : c'est le personnage qui se l'imagine.
La personnification des éléments joue aussi pour beaucoup dans le trouble de Meursault. En effet, la plage est « vibrante de soleil » l.3.4, la « brûlure du soleil » l.5 ou encore la lumière « a giclé » confèrent à la scène une sensation d'angoisse, une sensation d'inéluctable. Le héros semble être le jouet des éléments. Le soleil, dans le texte, paraît être le véritable meurtrier. Il est à l'origine du malaise de Meursault et de ses illusions d'optique. Par exemple, « les cymbales du soleil » l.13 sont une analogie entre l'écrasante puissance du soleil et un coup de cymbale ce qui amène