L'europe et l'espace schengen
De l’ORTF à la TNT, bien des choses ont évolué en matière de publicité à la télévision.
Evolution de la règlementation et moyens techniques sont autant de facteurs qui ont permis de construire une histoire riche des années 60 à nos jours.
1. La publicité « collective »
En 1959, c’est l’arrivée des premières réclames à la télévision. Dans les années 60, la publicité de marque est interdite à la télévision française appelée ORTF (Office de Radiodiffusion télévision française), seules les publicités dites collectives sont autorisées.
Définition publicité collective ou publicité d’intérêt général:
Campagne publicitaire réalisée/financée conjointement par plusieurs annonceurs (collectivités, producteurs...).
En voici quelques exemples: les pruneaux d’Agen, crédits (Crédit Agricole, Crédit foncier, Crédit National... Le but étant de vanter les produits du terroir et de donner un coup de pouce à un secteur économique en difficulté.
C’est alors un succès et ce, grâce à des slogans très accrocheurs: “changer de cravate, une cravate vous changera”, “La morue, le parfum de la mer” “On a toujours besoin de petits pois chez soi”.
En 1967, on décompte plus de 30h de publicités collectives sur les écrans français (par écran de 5min).
D’un point de vue technique, les spots sont tournés en 16mm et ne peuvent durer que 90 secondes maximum. Les heures de diffusion s’articulent autour des trois journaux télévisés sauf le dimanche et les jours fériés. Les films sont alors réalisés en interne et il faudra attendre 1969 pour que la production soit externalisée.
Le 35mm fait son arrivée dans les années 1964-1965. Le trucage devient alors possible grâce à une meilleure qualité d’image et de son.
Aujourd’hui, l’ère est au numérique, ce qui facilite grandement le travail des publicitaires et des boîtes de production audiovisuelle.
2. La publicité de marque
En 1968, débat sur l’arrivé de la publicité de marque, la