L’euthanasie : une aide à la mort

On discerne différents types d’euthanasie :active ou passive, volontaire /involontaire ou non volontaire, directe ou indirecte ; selon J-Y-GOFFI.

D’un point de vue psychanalytique, cette demande d’aide à la mort serait un moyen de libération de la domination des médecins, une demande d’amour toujours insatisfable et déçue.

DEFINITION :

La première, l’euthanasie ACTIVE consiste à provoquer délibérément la mort, par administration d’un produit létal en quantité excessive, afin d’abréger la vie et les souffrances du patient. Alors que l’euthanasie PASSIVE, c’est l’arrêt d’un traitement ou d’une réanimation pour un patient considéré comme désespéré et incurable avec l’accord du patient ou de son entourage. Elle est dite plus « naturelle » que la première car on laisse la nature « prendre le dessus »

Pourtant, toutes ces distinctions sèment la confusion car leur but est le même : abréger la vie pour abréger les souffrances du malade. De même, l’euthanasie ne se résume pas seulement au refus de l’acharnement thérapeutique (soins disproportionnés par rapport à l’état du malade). En effet, le but premier du refus de l’obstination thérapeutique n’est pas la mort mais l’arrêt du prolongement de l’agonie du patient inutilement.

Actuellement,94% des français réclament une loi tolérant l’euthanasie exceptionnelle( malades incurables avec des souffrances insupportables) ; 36%,dans tout les cas de maladies incurables. Variation des résultats en fonction de l’âge(plus de jeunes contre) et de l’appartenance religieuse.(Sondage IFOP pour Sud-ouest).

L’euthanasie passive est pratiquement tolérée dans tout les Etats européens à l’exception de la Pologne, de l’Italie, du Portugal, du Royaume uni et de la Grèce. Seuls la Belgique et le Pays Bas ont légalisée l’euthanasie active sous plusieurs conditions :
-Volonté du patient librement éclairé
-Si sa maladie est jugée insupportable et incurable
-Il a été au préalable