L'euthanasie
Thèse : Légaliser l’euthanasie risque de favoriser les dérapages, on doit réaffirmer la valeur intrinsèque de la vie humaine.
Si l’euthanasie devient légal, au début cela sera traité avec beaucoup de soin, mais plus que le temps avancera, ce domaine s’élargira, et cet acte deviendra petit à petit un acte banal, comme un droit acquis. L’euthanasie passive existe déjà, car avec l’arrêt des traitements et l’aide des centres palliatifs est une voie vers la mort, mais l’ADMD tient à ce que le médecin administre directement la mort.
Le pouvoir médical s'est souvent exercé à la manière d'un peu négociable magistère. Le professionnel savait ce qui était bon pour le patient et il se passait assez souvent de son consentement. Il n'est d'ailleurs pas dit que nous soyons complètement sortis de cette époque de médecine verticale et péremptoire
La demande de mort est extrêmement minoritaire. Avec Emmanuel Hirsch, Catherine Kiefer rappelait qu’en 10 ans d’exercice, elle n’avait connu qu’une demande d’euthanasie. Il y a aussi cette oncologue (spécialiste en cancérologie) qui rapporte à Rue89 qu’en 25 ans d’exercice, elle n’a pas connu de demande d’euthanasie qui dure. Les débats artificiellement entretenus et renouvelés par certains parasitent la réflexion. Faut-il bouleverser un fondement de notre vie sociale pour des cas peu fréquents, et que l’on peut grandement gérer ?
L'euthanasie peut servir d'alibi aux héritiers pressés. Là où l’euthanasie est légal, il y a des gens qui profitent des personnes malades, âgées ou handicapées pour commettre des meurtres pour l’argent. Parfois, les médecins proposeront l’euthanasie en l’absence de la personne concernée, à l’écart, comme un complot et cela est comme un complot de meurtre. Au Québec, il y a déjà des meurtres qui se produisent dans les hôpitaux, avec la légalisation de celle-ci, les meurtres seront de plus en plus faciles, car un article de la loi pourra en justifier plusieurs.
Il est décrit ainsi par le