« Non merci ». Aussi étonnant que cela puisse paraitre, les services et associations tels que le 115, médecins du monde, secours catholique..., qui cherchent à aider les sans-abri ne sont pas toujours accueillis avec le sourire par ses derniers. Une vie difficile où il est compliqué de se sortir seul.
Comment expliquer un tel refus ? * Les centres d’accueil * Idée perçue : l’assistanat.

La première étape, et donc le premier refus concerne les centre d’accueil, les centres d’hébergement d’urgence, qui ont pour effet de donner un toit, pouvoir dormir au chaud et avoir de quoi manger. Cependant pour certain, entre la chaleur et le froid, le vent glacial l’emporte.
La non acceptation des secours peut s’expliquer par des raisons variées. Les personnes sans-abri ont de « bonnes raisons ». Et tout commence par les centres d’accueil.
Des règles strictes, des couvre-feux, l’interdiction de fumer, le manque de sécurité (vols…), les horaires d’ouverture et de fermetures qui les obligent à partir très tôt le matin…sont autant de raisons qui freinent ces personnes dans le besoin.
En effet, la particularité de certaines situations comme des Sans Domicile Fixe (SDF) qui sont en couple, avec des enfants, avec des animaux de compagnie et ne souhaitent pas être séparés. En situation irrégulière, ils craignent les contacts avec des institutions. Particulièrement endettés, ils peuvent ne pas souhaiter être repérés. Ayant disparu d’un cercle familial ou d’un groupe professionnel, ils craignent de croiser des personnes (bénévoles, journalistes) qui informeraient d’anciens proches qu’ils se trouvent dans des institutions de prise en charge des SDF.
Prenons en exemple le reportage d’Harry Roselmack, qui mettait en avant la violence, où de nombreux sans-abri se sentent en insécurité dans les centres d’accueil, refusant de s’y rendre de nouveau après s’être fait voler les quelques pièces de monnaie, papiers d’identité. Aussi, le problème récurrent des bagarres liées