L'exicition
Monsieur Leduc,
Vous qui avez pour tâche l’éducation de la jeunesse, le partage de votre savoir, devez savoir l’importance de celle-ci dans notre société. En effet, l’impact de vos discours a un pouvoir direct sur l’éveil de l’initiative de vos élèves à réfléchir par eux-mêmes. C’est un grand pouvoir qu’est ce lien qui vous unit à eux, qui fait de vous une lumière qui les aide à se diriger dans les ténèbres. Cependant, qu’en est-il de ces autres jeunes qui n’ont pas la chance d’être éclairé par un maître instruit et sensible au sort d’autrui? C’est simple. Ils exécutent n’importe quel acte de barbarie qu’on les impose sans faire appel à leur raisonnement. C’est malheureusement le cas de plusieurs pays à travers le monde où l’éducation n’est pas accessible à tous, ce qui amène à un renfermement de l’esprit d’une grande partie de la société. C’est ce même esprit de renferment qui est responsable des mentalités locaux où des traditions dangereuses mettent la vie de plusieurs en danger. C’est souvent les plus faibles qui en sont victimes. C’est trop souvent les femmes. Monsieur Leduc, je vous écrit cette lettre pour dénoncer le silence du monde occidental et européen envers un problème qui ravage l’Afrique subsaharienne, quelques régions du Proche-Orient et de l’Asie du Sud Est ; l’excision des femmes. En tant que femme, je trouve cela inhumain de constater la froideur qu’affiche l’Occident et l’Europe face aux problèmes sociaux de ces régions quand il n’est pas question de pétrole et de minéraux. C’est à nous, en tant que pays plus développés, d’aider à mettre un frein à tout ce sang d’innocentes qui a assez coulé mais qui pourtant persiste.
L’excision fait partie des mutilations génitales féminines (MGF) où l’on ampute le clitoris, centre de plaisir de la femme, la petite et la grande lèvre. C’est une pratique traditionnelle indépendante de la religion qui a pour but d’assurer la domination de l’homme sur la femme