L'exploration du rapport avec l'espace chez grand corps malade
Le slammeur Grand Corps Malade s’est imposé sur la scène poétique par la nouveauté des thèmes, par le choix du lexique et par sa vision personelle frappante. Il explore également , le rapport avec l’espace qui entoure les êtres humains. Dans cette dissertation, je vais aborder effectivement cet aspect de son oeuvre à travers certains de ses poèmes.
La prenière oeuve choisie, est < Je ne connaissais pas Paris le matin>. Dans ce poème, le protagoniste décide d’avoir < un rencard avec la liberté> un matin et passe cette journée à < VOIR> Paris d’un oeil différent. Il visite plusieurs endroits qu’il a impression de connaître et trouve que c’est ce jour-là qu’il les < découvre> véritablement. Chacun de nous a ce rapport de familiarité avec son espace qui nous rend aveugle à notre environnement. C’est pourquoi, d’habitude [ mais l’est-il vraiment?] . C’est , en fait, notre esclavage aux habitudes qui nous rend insensibles à la beauté qui réside dans le quotidien.
Dans le poème, < Vu de ma fenêtre>, un autre type d’espace est présenté. Ici, le protagoniste—un enfant de banlieue—décrit tout ce qui est visible de sa fenêtre et cette description spatiale nous décrit son univers qui façonne toute sa vie et son avenir. Cet espace qui l’entoure et le contrôle et conditionne [ socialement] lui confère aussi certaines caractéristiques psychologiques – comme la résilience, l’humour et la chaleur humaine--- et indique le rôle important que joue l’espace dans la vie de chaque être humain. On trouve le même univers dans < Je viens de là> et on peut en conclure que chaque individu peut dire à propos de son espace >.
L’étude de l’espace a toujours été une préoccupation des auteurs. Grand Corps Malade a continué cette étude en l’insérant dans la géographie urbaine actuelle pour dessiner des portraits des gens d’aujourd’hui et comme c’est aussi notre vécu, ses poèmes nous touchent directemnt au coeur.!