« L'heure où le soleil s'obscurcit, où les ténèbres se répandent sur la Terre », cette phrase tirée des évangiles et la mort de Jésus sur la croix. Ces récits bibliques ont été écrits pour apporter aux croyants de nombreux symboles, Qu’en est-il ?
Les anciens avaient tenté d’expliquer l’alternance de la nuit et de la lumière, de la vie et de la mort, peut-on rattacher cette phrase aux différentes explications qu’ils avaient données ?
Voici les deux questions auxquelles je vais essayer de répondre
Les Ténèbres ont attiré beaucoup plus les esprits que la lumière. Elles représentent tout ce qui est malfaisant, obscur ou caché.
Pourtant la nature utilise cet instant pour se reposer et préparer ce qu’il lui est nécessaire pour vivre le jour. L’homme en fait de même, la nuit lui sert pour se reposer et reprendre les forces nécessaires pour vivre le lendemain.
La symbolique associée aux ténèbres est liées aux civilisations et à l’évolution de la réflexion et de l’esprit. Dans l'initiation traditionnelle, la descente dans les ténèbres ou la « descente aux enfers » est un passage incontournable au cours duquel le candidat doit affronter ses peurs, ses chimères, c'est-à-dire les zones obscures et cachées de son subconscient
Les ténèbres sont d'abord un concept ou une croyance religieuse qui désigne le néant, la mort, l'état de l'âme privée de Dieu, de la grâce, et qui signifie privation totale de lumière, obscurité.
La tradition de la Grèce antique des mystères d’Éleusis met parfaitement en relief le symbolisme de la mort et de la résurrection. Cette ville de la Grèce Antique était vouée au culte de Déméter, Déesse de la Fertilité, représentant la terre nourricière. Son alter-égo dans la mythologie romaine CERES, est la Déesse des Moissons.
Cette dialectique de la mort, des ténèbres et de la lumière domine toutes traditions initiatiques, ésotériques ou religieuses. Elle remonte à la plus haute antiquité.
Nous trouvons trente siècles avant l’ère vulgaire la