L'histoire dans la femme sans sépulture
Problématique: Comment la femme passe du statut de celle qui subit l’histoire à celle qui fait l’histoire dans La femme sans sépulture ?
1-La femme sous le poids de l’histoire
A-La femme sous le poids de la tradition
B-La femme, victime des conflits de la guerre de libération
C-Césarée, symbole (historique?) de la femme
2-LA FEMME, UN AGENT HISTORIQUE («un idiome »)
A-La femme qui raconte : archive vivante
B-La femme qui écoute : destinataire privilégiée
C-La femme qui agit : Zoulikha, femme héroïque (historique?).
J’ai changé mon thème, ma problématique sans pourtant jeté par-dessus bord mes travaux antérieurs, mais en les remaniant. Je me suis attaché à ce thème car j’ai jugé que l’importance qu’Assia Djebar accorde à l’histoire et à la femme ne peut pas passer inaperçu. Veuillez m’envoyer vos remarques.
1-La femme sous le poids de l’histoire
A – la femme sous le poids de la tradition
Presque toutes les femmes dans l’œuvre sont des femmes soumises aux règles traditionnelles ou/et religieux. Elles sont pour la plupart des « épouse(s) au foyer » (p.22) sauf Mina qui n’est pas encore mariée et l’étrangère dont on n’a pas des informations précise sur sa vie. Lorsque les hommes, dans l’œuvre, se retirent de la ville de Césarée pour le maquis, les femmes sans doute par respect à la tradition arabo-musulmane ou elles ne doivent pas participer à la guerre restent dans la ville excepté Zoulikha. Ainsi elles ne participent pas à la vie social ni à la guerre de libération ni à la gouvernance du village avant et après la colonisation ou n’apparait dans l’œuvre aucune femme