1871

L'Abbé Léon Berthé, dirigeant du pensionnat Saint-Léon à Epinay-sur-Seine, installe son écol à Paris dans le dixième arrondissement et donne le nom de Rocroy à cette école, qui ne compte alors que 70 élèves.

1877

Le curé de Saint-Vincent de Paul remarque deux immeubles et attire sur eux l'attention de l'Abbé Berthé : les 106 et 108 de la rue du Faubourg Poissonnière, ancienne maison du XVIIe siècle ayant appartenu sous la Révolution au barn de Dietrich, écrivain, musicien, minéralogiste, et premier maire constitutionnel de Strasbourg. C'est à cet endroit que Rouget de Lisle avait chanté pour la première fois la Marseillaise à Paris. Grâce à l'appui financier d'une vingtaine de paroissiens de Saint-Vincent de Paul, l'Abbé Berthé déménage : l'école Rocroy Saint-Léon ouvre ses portes en octobre 1877 avec 142 élèves. Ces locaux correspondent actuellement à ceux des classes de la cinquième à la seconde à Rocroy Saint-Vincent de Paul. Une stricte discipline est alors appliquée au sein de l'établissement. Lever à six heures et coucher à vingt heures, port obligatoire de l'uniforme jusqu'en quatrième, etc. Les cours sont d'abord assurés au collège Rollin (devenu depuis le lycée Jacques Decour) puis au lycée Condorcet.

1888

L'association des Anciens Elèves est créée : un premier banquet réunit dans le réfectoire de l'école les 40 premiers membres actifs de l'Association à la fin du moi de mai.

1903

L'Abbé Gautier prend la direction de l'école. Le nombre d'élève augmente rapidement, pour aller jusqu'à 300. L'escrime, l'équitation, le dessin, le chant, le piano, le hautbois et le violon sont alors enseignés.

1914-1918

Rocroy est touché par la guerre, avec 76 anciens élèves morts au combat. Par la suite, Rocroy poursuit son développement entre les deux guerres.

1931

Le Père Lacroix prend la direction de l'école. De nombreuses modifications et innovations dans la vie de l'école suivent ce changement :