a) Originaire d’Amérique du sud.
Les origines du chocolat remontent aux Amérindiens. Dans le panthéon mythologique des civilisations mayas et aztèques. Les fèves contenues dans la cabosse, le fruit du cacaoyer, étaient employées pour la préparation d’une boisson destinée aux dieux. Ces fèves servaient également de monnaie.

b) Les Européens découvrent le cacao.
C’est lors du quatrième voyage de Christophe Colomb (1451-1506) en 1502 que les premiers Européens découvrent les fèves de cacao. Près de 20 ans plus tard, Hernan Cortés remarque le lien direct entre la richesse d’une terre et l’abondance de ce fruit que l’on nomme « cacao » il rapporte quelques fèves pour Charles Quint. Quand à l’humaniste italien Pierre Martyr d’Aghiera, il note l’existence en nouvelle-Espagne d’un vin bu par les rois et les grand seigneur préparer à partir d’amandes qui servent de monnaie. Il écrit « la monnaie courante entre eux est le fruit d’un arbre auquel ils donnent le nom de cacao, ils en font également une boisson. ». En effet avec dix fèves, on pouvait acheter un lapin, avec cent un esclaves. Le xocoatl n’est pas vraiment apprécié par les premiers espagnols qui ne résistent pas à la tentation de goûter à la boisson : ils le trouvent trop amer et trop épicer. De plus, aux yeux de beaucoup, la couleur des fèves et du breuvage rappelait celle des excréments.
Malgré tout en raison de sa valeur marchande les fèves retiennent fortement l’attention des espagnols, mais aussi des corsaires de Hollande, alors sous domination Espagnole. Une formidable contrebande de cacao s’installe alors dans tout les Caraïbes, pendant que les espagnols intensifient sur le continent américain l’exploitation des plantations de cacao. On assiste alors à une démocratisation de la consommation du xocoatl.
Autre changement : l’introduction de la culture de la canne à sucre en Amérique par les pays Espagnols conduit à l’idée de sucrée le breuvage. Ainsi l’amer et épicé xocoalt est transformé en un