L'histoire du futurisme
Le futurisme voit le jour en Italie en 1904. Il se caractérise par une recherche de l’expression picturale du mouvement. Il s’inscrit dans le prolongement du cubisme, on y voit donc parfois une certaine géométrisation des formes. Le mouvement est principalement fondé sur la fascination des machines, de la vitesse, et sur la décomposition du mouvement et sa représentation.
Le futurisme, créé suite à l'édition du Manisfeste du futurisme par Filippo Marinetti (comme nous l’a lu Alexandre), se place dans un contexte d’avant-guerre où le climat politique et social est particulièrement tendu. De nombreux jeunes veulent changer radicalement le monde et ne voient la révolution qu’à travers la destruction de toutes les valeurs du passé (comme les musées, bibliothèques, villes historiques…) à la faveur de la machine et de la vitesse. La guerre leur semble alors comme une solution pour repartir à zéro et recréer un monde à partir de nouvelles bases. Alors les futuristes proclament ce côté guerrier de manière virulente, certains allant même jusqu'à prôner les valeurs fachistes de manière radicale. Ils sont fascinés par le modernisme, la machine, et notamment les machines de guerre. C’est sur ces bases qu’ils entendent créer un monde nouveau, soit un monde moderne fondé sur la machine toute-puissante. On constate donc que l'esprit qui anime le mouvement est révolté et révolutionnaire.
Comme nous le disions, les formes généralement géométriques peuvent rappeler celles du cubisme mais on observe un désaccord avec son aspect statique. Le futurisme lui, est basé sur la dynamique et la vitesse => deux thèmes souvent exploités dans les tableaux. Plus un corps bouge vite dans l’espace, plus sa perception est abstraite. Manet à son époque, se posant déjà des questions sur la perception (soit les couleurs, les formes en mouvement) avait tenté de représenter une course de chevaux. En observant de manière poussée, on se rend compte, que ce que l’on perçoit