Dans l’histoire, on peut voir de nombreuses guerres comme les deux guerres mondiales, il y a autant de faits qui peuvent laisser penser que l’homme est toujours violent. Donc est ce que l’homme est-il violent par nature ? L’homme est définit comme le plus évolué des êtres vivants appartenant à l’espèce Homo sapiens. Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l’homme est aussi, selon Aristote un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu’il puisse s’entendre avec ses semblables sur le bon, l’utile et le juste que la nature l’aurait pourvu du langage. La violence peut se définir par la volonté d’une personne d’infliger un dommage physique et moral à la personne d’autrui. Le mot nature peut se définir en deux sens : elle peut faire référence à l’état de nature ce qui fait référence au mode de vie de l’homme antérieur à la société. La nature peut aussi faire référence à l’essence qui est un ensemble de propriété qui caractérise un objet ou un être comme l’homme. Comme pour tout être vivant, l’homme a un instinct de survie donc est ce cet instinct pousse l’homme à être violent ? Le fait d’être en danger le rend violent mais cela veut dire qu’il est violent par nature ou bien c’est à cause de la vie sociale ? Est-ce que cette dernière n’aiderait pas la violence à se développer ? Ce problème est compliqué car la survie peut provoquer de la violence mais la violence peut être tout à fait gratuite.

Pour Hobbs, l’homme est un loup pour l’homme et que dans l’état de nature, c’est la guerre de chacun contre tous, ce qui provoque de la violence. Il est donc intégré dans les rapports entre les hommes et que ceux-ci sont poussés à se détruire. Car rien ne limite leurs capacités et leur volonté de nuire mutuellement. Hobbs estime que l’état de nature représente l’état des forces individuelles à cause des absences de pouvoir politique. Pour lui, dans cet état de nature, chaque individu est poussé par trois passions fondamentales : la peur de la mort