Le Québec : nation extrêmement jeune (si on la compare à nos voisins européens) qui a été capable des plus grands exploits comme des plus terribles revirements. Indépendance et révolte mais aussi régression, dépréciation et surtout perte identitaire. Ils ne savent plus d’où ils viennent, où sont leurs racines. Comment peut-on avoir une maison solide, si nos fondations sont disparues ? Ces fondations pour les Québécois sont le christianisme. La question suivante me vient donc en évidence : l’homme est-il un animal religieux?

Nous avons des traces que des religions ont toujours existés. L’animisme des Pygmées jusqu’au mouvement mormon, la religion a toujours été omniprésente à travers les époques. Même aujourd’hui, où l’on dit que nos états sont laïcs, dissociés de toute religion, ce n’est point la réalité. Des violences sont encore perpétrées au nom de la religion, et, malgré cela, on croit qu’un jour elles ne feront que disparaître. Grave erreur de réflexion. L’histoire nous dit le contraire comme je l’ai dit plus tôt et malgré nos vains efforts d’enlever les religions, elles sont les fondements mêmes de nos sociétés et ne pourront disparaître. Sans religion, il ne peut y avoir de culture, donc de société. Par exemple, tous les pays d’occident d’aujourd’hui tirent leurs racines dans l’Église. Les Québécois ont fait une grande erreur en essayant de se dissocier complètement de cette nature. Ça laisse énormément de place à l’assimilation par une autre religion. La religion est donc un besoin nécessaire pour que l’homme soit complet. Saint-Augustin a dit: «Mon cœur était sans repos et déjà je t’aimais sans même te connaitre et j’ai trouvé le repos quand te découvrant toi o mon Dieu». C’est parce que le cœur humain est fait pour connaître Dieu qu’il est vide, angoissé tant qu’il ne le connait pas. Je perçois l’âme humaine comme un vase qui peut être remplie par de l’eau : Dieu. Sans l’eau, le vase est inutile, vide et incomplet et sans le vase, l’eau se déverse