L'homme et son image
Classique
Livre I fable 11
Lecture :
Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde :
Il accusait toujours les miroirs d'être faux,
Vivant plus que content dans son erreur profonde.
Afin de le guérir, le sort officieux Présentait partout à ses yeux
Les conseillers muets dont se servent nos dames :
Miroirs dans les logis, miroirs chez les marchands, Miroirs aux poches des galands, Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse? Il se va confiner
Aux lieux les plus cachés qu'il peut s'imaginer,
N'osant plus des miroirs éprouver l'aventure.
Mais un canal, formé par une source pure, Se trouve en ces lieux écartés:
Il s'y voit, il se fâche, et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu'il peut pour éviter cette eau; Mais quoi, le canal est si beau Qu'il ne le quitte qu'avec peine.
On voit bien où je veux venir. Je parle à tous; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d'entretenir.
Notre âme, c'est cet homme amoureux de lui-même ;
Tant de miroirs, ce sont les sottises d'autrui,
Miroirs, de nos défauts les peintres légitimes; Et quant au canal, c'est celui Que chacun sait, le livre des Maximes.
En quoi cette fable est elle un apologue et en quoi respect elle les règles propres au classicisme ?
I) plaire
Histoire d'un homme qui ne veux pas faire fasse à son image
Utilise pas un vestiaire mais un homme
Élément perturbateur intervient très tôt , le confronte à la réalité
Gradation des vers 6 a 8 II) instruit
Mythe de narcisse : un homme qui est amoureux de son reflet
Représente la faiblesse humaine
Personnage ne veut pas ce regarder
Molière
Invention du mythe vers 11
Énumération vers 8
Maladie : afin de guerrier
Valeur universelle, caricature du trait morale : narissisisme