L'homme et l'argent
Dernière partie : l’échange monétaire et ses caractéristiques
Pour Simmel chacun des partenaires de l’échange économique doit sacrifier un objet, Donc le mettre a distance pour obtenir un objet désiré et ce dans un acte réciproque. Dans cette optique la valeur des biens échangés n’est pas dans la valeur de l’objet ou dans le temps de travail nécessaire a sa production, mais dans l’échange « forme originelle et fonction de la vie interindividuelle » :l’argent n’est rien d’autre que la relativité des objets économiques, incarnée dans une figure spéciale et signifiant leur valeur écrit il .si l’argent succède au troc, d’abord sous forme de substance concrète ou de monnaie marchandise (peaux ,tabac …….) il devient avec le développement des échanges et de l’abstraction un signe une quantité mesurable des biens échangeables indépendante de sa valeur marchante parce que sa valeur repose sur la confiance qu’il inspire .l’argent est un « phénomène sociologique une forme de la réciprocité d’action entre les Hommes » mais l’échange argent marchandise n’est qu’en apparence un rapport d’équivalence puisque dans toutes relation y compris amoureuse c’est celui qui est le plus distancié et détaché qui est en position de supériorité . L’argent apporte un surcroît de valeur de considération sociale aux riches en raison de sa spécificité :il peut exprimer la totalité des buts .ces caractéristiques de l’argent comme « outil absolu » expliquent pour Simmel pourquoi l’étranger s’intéresse a l’argent :n’ayant pas tous les droits du citoyen il cherche a compenser son infériorité sociale .si l’argent reflète les rapports sociaux et la structure économique de chaque période de l’histoire ,il est aussi le reflet des conceptions du monde .avec le déclin des valeurs religieuses ,la valorisation de l’argent comme fin en soi imprègne les rapports sociaux et la culture : les choses finissent par se réduire a leur coût au lieu de représenter