L'homme qui n'a pas d'étoile analyse
Introduction (p. 2)
1 La transgression de l’univers mythique du western classique par l’histoire
1. Le mythe de la frontière (p. 3)
2. Coutumes et lois (p. 5)
3. Le surgissement du Mal (p. 6)
4. La transgression de la nature par la civilisation : la nostalgie d’un monde perdu (p. 9)
1. Le statut du héros et sa place dans le monde
1. Individualisme et société (p. 10)
2. La fêlure (p. 12)
3. Dilemme et rachat (p. 14)
4. La fin de l’épopée (p. 15)
Conclusion (p. 16)
Bibliographie (p. 17)
Fiche technique (p. 18)
Filmographie de King Vidor (p. 18)
RESUME
Dempsey Rae, aventurier en errance, rencontre Jeff dans un train. Les deux hommes s’arrêtent dans une petite ville et se trouvent mêlés à un conflit entre petits et gros éleveurs. Malgré la peur viscérale qu’il éprouve envers les barbelés et toutes sortes de barrières, Dempsey vient en aide aux petits fermiers, terrorisés par la bande de Steve Miles. Une fois l’ordre rétabli, notre héros reprend la route, en direction du Nord et d’un ailleurs possible. Introduction
Né en 1894 à Galveston au Texas, King Vidor est, par son grand-père paternel, d’origine hongroise. C’est donc dans ses origines familiales qu’il faut chercher son attirance pour les émigrants et pionniers qui ont contribué à bâtir les Etats-Unis d’Amérique. Initié par sa mère à la « Christian Science », il devient projectionniste et commence à tourner des documentaires publicitaires et des actualités pour des firmes. Figurant, régisseur, comptable, assistant, scénariste, il participe au tournage d’Intolérance de D. W. Griffith (1915). Pendant la période du cinéma muet, il réalise plusieurs films « sociaux » qui l’imposeront sur la scène internationale : La grande parade (1925) et La foule (1928) nous montrent des hommes qui vont découvrir les pièges et les désillusions de « l’entreprise sociale » : la guerre et le chômage. Dans Halleluyah (1929), le