L'horloge
Ce poème est le dernier de la section « Spleen et Idéal », et si on lit tout le recueil on voit qu’il est construit dans une suite logique, il est donc normal que notre poème se termine par la mort .
Le thème principal est le Temps qui va être comme un poids un ennemi. On remarque que tout au long du poème, il y a une progression rapide vers la mort.
Forme : o 6 quatrains en alexandrins o les rimes sont embrassées
Le rythme est très régulier et donc ça peut rappeler la mécanique d’une horloge. Le titre du poème est le premier mot du poème, encore mis en évidence par le !
Analyse :
On a analysé le poème selon les différentes caractéristiques du temps : 1) Le temps emmène au caractère inéluctable de la mort:
C’est la première caractéristique à relever car elle apparaît clairement au début et à la fin du poème : v 3-4 : « Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible; » puis au vers 24 : « Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!" ». On est tous conscient de cette échéance qu’est la mort même si on ne l’évoque pas à chaque instant. On sait dès le début comment ça va finir autant dans la vrai vie que dans le poème. 2) Le Temps tout puissant / dominateur :
Au vers 1, il est comparé à Dieu mais à un Dieu dont on a peur et qui n’a aucun état d’âme : « impassible ».
Au vers 2, « le doigt » peut être celui de Dieu et en même temps l’aiguille de l’horloge. Ici, le temps et Dieu sont mis en relation, on peut donc dire que le temps est Dieu.
Le temps parle à l’impératif, donne des ordres aux hommes : « souviens-toi », V 12,13,16,23,24.
Au vers 18, montre que le temps est dans l’ordre des choses, c’est une loi. Il y a aussi la gradation qui dit que c’est normal, c’est tout le temps et c’est écrit, réglé.
AU vers 19, une antithèse. 3) Le temps est omniprésent ,concerne chacun de nous ,est universel :
Baudelaire met en évidence que cette obsession du temps qui passe est