L'hystérie de conversion (notes)
Caractérisée par troubles somatiques sans aucune lésion anatomique.
Rappel historique:
Hippocrates: l’histéria (migration de l’utérus) liée a privation des rapports sexuels. “Chose sexuelle”. -> déja rapport tr.physiques et insatisfaction sexuelle.
1859: Briquet publit traité clinique sur l’hystérie à partir de 400 cas. Il acrédite la notion d’hystérie masculine.
Charcot utilise l’hypnose dans traitement de l’hystérie.
Bernheim (école Nancy) remet en question relation hypnose et hystérie. École Nancy critique méthode de Charcot car sujets étaient préalablement choisis et préparés par les elèves.
Janet soutient th. Sur l’automatisme psychologique. Voit dans l’hystérie un effet de retrecissement de la conscience, afaiblissement des capacités de synthèse psychologique. Cet affaiblissement engendre une tendance à la division de la personnalité hystérique. Ceci rejoint question des troubles dissociatifs -amnésie psychogène: incapable évoquer souvenirs. -fugue psychogène: départ soudain sans souvenirs du passé. -personnalités multiples -somnanbulisme. -dépersonnalisation.
L’hystérie est changeante selon les cultures, le temps, l’évolution des mentalités…Le sujet semble se modeler aux attentes de la société dans laquelle il vit.
Mécanisme de défense: le refoulement.
Désir permanant de séduire, théatralisme, dramatisation…
Problématique fondamentale:
Fixation incestueuse à un père décrit comme absent, décevant ou impuissant.
Forte composante de haine envers la mère, ce qui est ambivalent avec l’amour ressentie.
Charcot, pour Freud = la grande éminence de l’hystérie, il libère l’hystérie de son ethiologie utérine.
Pour Charcot (“visuel”) le corps ne cache rien, alors que la psyché oui. Pendant les grandes crises le corps s’exprime: -athasie, abasie -névralgie, troubles fonctionnels… -l’espace psychique était le grand abscent à ce moment là.
Freud à