Introduction :
Comment les gens définissent leur identité psychologique et sociale ? Comment la trouve-t-il ? Comment l’élaborent-ils ?

L’identité dépend du regard que l’on porte sur soi, du regard que les autres ont sur nous et le regard que l’on porte sur les autres. L’identité ne peut pas se construire sans ces paramètres. On parle obligatoirement de différenciation et d’identification lorsque l’on parle de construction identitaire.
• La différenciation : on élabore notre identité en disant ce que l’on est pas, tout ce que l’on ne veut pas être. Mais cette différentiation peut partir vers l’extrême (ex : le racisme).
• L’identification, c’est se chercher des modèles identificatoires, chercher à ressembler à des gens que l’on admire, que l’on aimerait être. Elles nous permettent d’aller de l’avant. A l’extrême, cela peut aussi amener à des pathologies.
Mais l’ensemble de ces processus, malgré les quelques pathologies observables sont des processus normaux et nous permettent de se construire : c’est universel.
Cette construction, très curieuse, est une dialectique dans le sens où c’est un processus contradictoire : d’un côté, il faut avoir un modèle et d’un autre côté, il faut se différencier pour ressembler à personne, être « unique ». Mais dans la tête, ce n’est pas contradictoire car le modèle nous aide à se construire et à un certain stade, ce processus s’atténue et l’on se construit seul en se détachant peu à peu du modèle.

I. La construction de la personnalité des vrais jumeaux, un terrain parfait d’étude

Les vrais jumeaux, monozygotes n’ont pas la différenciation de base de chaque individu et ceci constitue donc le problème des vrais jumeaux dès la naissance.
Pour les psychologues de l’identité, les vrais jumeaux, c’est une expérience naturelle sur la construction de l’identité.
Une étude a été réalisée sur deux cas. Le premier sur le développement de vrais jumeaux orphelins ayant été séparée et d’un autre côté, des vrais jumeaux ayant