L'ile des esclaves scène 8

Arlequin et Cléantis explorent les différents combinaisons. Ils parodient la vie des maitres et Arlequin entreprend de séduir euphrosine. Dans cette scene le szpectateur découvre un arlequin comique et émouvant. Un euphrosine héroine tragique et emouvante.

I- Arlequin, comique et émouvant

A) Un personnage comique

-Personnage issu de la « Comedia dell’ arte », donc un personnage stéréotypé, maladroit, l’air goguenard. En effet, il arrive en riant et en s’exclamant.
-Il n’a rien d’un galant homme, ex: il tire Euphrosine par la manche. Il n’a pas de savoir vivre. Il aime plaisanter, et éprouve une certaine vanité fondée sur sa nouvelle situation: il maintenant un maître.
-Il joue au galant, mais est extrêmement maladroit.
-On peut voir aussi un certain type de discours amoureux, artificiel, vide de sentiments. Mais du discours amoureux tel qu’on en trouve dans les poésies latine dès l’antiquité.
-Il fait preuve de bon sens, mais manque de légèreté.

B) Un personnage émouvant

-Cependant, Arlequin connait sa gaucherie, et sa franchise parvient à être touchante. Il a trouvé le moyen en évitant la maladresse.
-Alors qu’il est entré en scène, et qu’il a l’intention de profiter de sa nouvelle catégorie sociale, il laisse paraître une certaine sensibilité, et une certaine fragilité.
-Il finit même par prendre pitié d’Euphrosine, c’est donc une sorte de clown attendrissant.

II- Euphrosine

A) Une héroïne digne

-Euphrosine apparaît face à Arlequin comme une héroïne tragique, à cause du sévère portrait de Cléanthis: « Veine, minaudière et coquette ». La jeune femme semblait obsédée par l’apparence, manquait de profondeur, était un être capricieux.
-Certes elle est hautaine et accueille mal Arlequin en rappelant sa naissance et son éducation, son rang, mais elle ne garde pas un ton et une attitude méprisante.
-Le passage du vouvoiement au tutoiement marque une reprise de son langage de maîtresse, d’un signe