L'ile des esclaves
Scène II
Situer le texte :
Iphicrate, jeune maître et Arlequin, son esclave viennent d’échapper à un naufrage. Ils échouent sur une île qui est régi par des lois spéciales. Des anciens esclaves qui ont fuit leurs maîtres règnent. Iphicrate apprends cette situation à Arlequin, dés lors celui-ci prends conscience du profit qu’il peut tirer de cette situation. Il se moque de son maître, ne lui obéit plus, il se comporte presque comme un homme affranchi.
Iphicrate exaspéré prends son épée pour punir son esclave.
Hypothèse :
C’est la fin de l’exposition, c’est le début de l’action, avec l’apparition de Trivelin (meneur de jeu) et l’inversion des rôles. On comprends ce qu’il va se passer : renversement des rôles, guérison des maîtres de leur superbe, de leur orgueil cure, « cours d’humanité »
Derrière cette inversion, on voit la satire sociale qui se fait par la mise en place du théâtre dans le théâtre. On retrouve ainsi des éléments de comique, une tonalité légère, qui donne un aspect carnavalesque. En effet le carnaval est un moment où le renversement de la hiérarchie est toléré.
disparition de la hiérarchie sociale, égalité, sorte d’utopie de l’égalité, de l’abolition des privilèges qui s’exprime à travers ce carnaval.
1) Critique sociale, satire :
¤ Relation Maître / Valet :
Contrairement à la tentative d’humanisation des maîtres on peut voir la déshumanisation des valets, perte d’identité :
Valet sans nom « Je n’ai que des sobriquets qu’il m’a donné »
Maître appelé Seigneur
Le défoulement, l’exutoire que sont les valets pour leurs maîtres.
« Soulagez-vous par l’emportement le plus vif »
Attitude d’Iphicrate changer de condition sociale est du domaine de l’impensable, l’inégalité est inscrite. Naissances différentes, sangs différents, on ne peut pas sortir de sa caste.
Le pouvoir est lié à des symboles montre que le pouvoir est factice ne tient pas à grand chose. ( épée)
¤ L’ambition de Trivelin :