L'illusin comique
Les deux images qui me sont données sont totalement differentes. La première est plus imagée et fictive que sa suivante. En effet, la photographie du document numéro 2 représente un Homme, Federico Fellini, véritable réalisateur, au travail, accompagné d'une caméra sur un support de surélévation. Il a une main tendue vers quelqu'un sûrement, avec un visage crispé et dédanieux qui exprime une forme de mécontentement. De cette image se déguagent certaines références que je pourrais attribuer à ma représentation scénique du personnage d'Alcandre. La caméra, élément primordial ici, nous fait penser à la facon dont Alcandre se trouve derrière tout ça, comme derrière la l'objet cinématographique ici-même. Il est en quelque sorte le réalisateur de ce splendide spectacle auquel assiste Pridament, mais aussi le spectateur avant tout.
La seconde, qui est en fait la première, mais que je réservais pour la fin attire beaucoup plus mon attention et nourri d'autant plus mon imagination. Je trouve déjà le titre très évoquateur "Fantôme d'une puce", car dans la vison que je me suis faite d'Alcandre en lisant le comédie de Corneille, est assez futile et spectrale. J'aime la magie, et le fait de pouvoir y croire m'a plû, c'est pour cela que je suis rentrée dans l'oeuvre avec la plus grande innocence enfantine. Alcandre est donc pour moi un véritable magicien avec possibilité d'apparaître et de se volatiliser, comme par magie, tel un "Fantôme". Passons à présent à l'image en tant que telle. Une scène avec sol en parquet, un rideau, un personnage au centre,