L'illusion comique de corneille
Corneille
L’Illusion comique est une comédie en cinq actes et en vers, écrite par Pierre Corneille (1606-1684) et publiée pour la première fois en 1639. Elle prend le nom de l’Illusion dès 1660, après plusieurs révisions. Elle s’écarte profondément des comédies écrites par Corneille jusque là, et représente donc un défi théâtral important. D’ailleurs, nombre de critiques ont souligné qu’elle s’inscrivait dans la lignée de la Comédie des comédiens de Gougenot et de Scudéry. En effet, l’Illusion comique vise à illusionner le spectateur et le plonger dans une intense réflexion sur les niveaux de l’art dramatique, ainsi que sa puissance. Corneille en profite également pour délivrer un plaidoyer pour les comédiens et écrire une véritable apologie du théâtre.
I. RESUME DE LA PIECE II. PRESENTATION DES PROTAGONISTES – Pridamant – Alcandre – Matamore – Clindor – Dorante – Adraste – Géronte – Isabelle – Lise III. AXES D’ANALYSE – Une pièce réflexion sur le théâtre – La superposition des plans – La contestation de la règle des trois unités – L’expression de l’amour du théâtre
I- RESUME DE LA PIECE
Acte I
Depuis dix ans, Pridamant cherche son fils Clindor, qui s’est enfui pour échapper à l’autoritarisme de son père. Il est conduit en Touraine par Dorante, chez un magicien nommé Alcandre, qui lui annonce alors qu’il reverra son fils. Après avoir éloigné Dorante, Alcandre lui raconte que Clindor, après s’être essayé à différents métiers et avoir mené une vie de picaro, travaille désormais à Bordeaux au service d’un capitan dénommé Matamore. Clindor ne souhaite apparemment pas être retrouvé. Puis le magicien fait entrer Pridamant dans sa caverne, pour lui montrer son fils en utilisant des « spectres pareils à des corps animés ». Pridamant doit surtout garder le silence et ne pas sortir.
Acte II
Alcandre et Pridamant observent grâce