L'imaginaire
De cette manière, il arrivera plus facilement à faire passer un message à travers sa lecture puisque les éléments « parasites » ont été oblitéré. L'auteur peut également de cette manière, supprimer tous les éléments qu'il juge malséant. Le roman sera alors un embellissement de la réalité. Ainsi,
Chateaubriand définissait le "beau idéal" comme "l'art de choisir et de cacher". On peut donc affirmer qu'il ne représentait pas la réalité. Il la déformait à ses besoins.
L'imaginaire permet de faire passer un message peut-être plus facilement au lecteur en voyant plus loin dans le futur. De cette manière Ray Bradbury nous fera réfléchir sur la définition même de ce qu'est le bonheur, notion pourtant très abstraite car dépendant du caractère de chacun mais parviendra tout de même à nous faire prendre conscience du fait que le bonheur n'est pas ce que l'on peut obtenir sans effort.
Ce bond dans le futur peut également permettre à l'auteur de nous faire visualiser de manière plus concrète, précise, et paradoxalement proche de nous un problème de société, de pensée ou autre.
C'est ainsi qu'Orwell, avec « 1984 », montre un fait de société aujourd'hui bien présent, la surveillance totale de toute chose. Une surveillance, un « flicage » omniprésent.
On nomme ce genre de romans : romans d'anticipation.
L'imaginaire permet également à l'auteur d'inventer un monde totalement différent au nôtre afin de simplement servir de moyen d'évasion, s'éloigner un moment des problèmes de la vie réelle. Se substituer à un personnage totalement fictif. Mais cela ne permet pas vraiment de répondre à la question car ce genre de romans n'évoquent que trop peu de soucis de la réalité. Il y a rarement un message que l'auteur cherche à faire passer. Ainsi, Tolkien a écrit « Le seigneur des anneaux » où on assiste à une simple lutte du bien contre le mal.
L'art se doit être beau. Pour