L'immigration au canada et au québec
Pour commencer, il faudrait comprendre le sens du mot « immigration ». De nos jours, l’immigration signifie « l’entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s’installer ». Le mot migration vient du latin migratio qui signifie « passage d’un lieu à l’autre ». Avant l’apparition et le développement des moyens de transport modernes (train, voiture, avion, etc.), les migrations furent essentiellement régionales. Dans l’ancien temps, on surnommait une personne « immigré » quand elle venait du village voisin le plus proche. La raison de cela est que les mariages inter-villages étaient mal vus. Aujourd’hui, chaque pays a ses propres normes pour sélectionner et identifier les immigrés. Le type de sélection des immigrants affecte directement la quantité la proportion d'immigrés D’après le rapport du Secrétaire général de l’Organisation de Nations Unies (O.N.U.) sur les migrations internationales et le développement, le monde compterait près de 200 millions de migrants. Ces 200 millions sont séparés en deux catégories :
* Les gens qui sont partis d’un pays en développement pour aller vers un autre pareil ou pire. * Les gens qui sont partis d’un pays en développement pour aller vers un pays développé.
Si on regarde le Canada de l’espace, on le voit comme un immense territoire délimité par les océans, rempli d’énormes rivières, de lacs et de plaines. Dès l’ancien temps et jusqu’à aujourd’hui le Canada a toujours attiré les gens d’ailleurs en commençant par les premiers explorateurs (Vikings, Normands, Basques) et en continuant, aujourd’hui, avec les immigrants.
Entre 1945 et 1995, environ 25 000 à 27 000 immigrants internationaux sont arrivés annuellement au Québec. Par contre, un apport exceptionnel d’immigrants a été enregistré en 1955. Le Québec a alors accueilli 55 000 immigrants. Dès 1986, on constate une augmentation rapide et soutenue du nombre d’immigrants (avec 35 000 immigrants