L'immigration en guyane
En Guyane, près de 30 % de la population est de nationalité étrangère. Bien qu’arrivés les plus récemment , les Surinamais forment aujourd’hui la 1ère communauté étrangère en
Guyane. Les Haïtiens, dont l’arrivée est antérieure, sont passés de la 1ère à la 2e communauté entre le début et la fin des années 80.
Les Brésiliens, premiers arrivés dans la région, se placent en 3e position.
La Guyane est depuis le début de l’histoire moderne une terre d’immigration, fortement touchée par le problème de sous-peuplement. Les diverses tentatives de peuplement et les différents flux migratoires ont donné à la Guyane une richesse multiethnique. Elle est composée notamment d’Amérindiens, de
Noirs marrons, de Créoles guyanais, de Français métropolitains, de Surinamais, de Brésiliens, de
Haïtiens, de Guyaniens (du
Guyana) et de Chinois. Au total, près d’un tiers de la population de
Guyane est étrangère.
Les Surinamais sont venus s’installer massivement en Guyane au milieu des années 1980 lorsque leur pays est devenu le théâtre d’une violente guerre civile.
Ils se sont principalement installés dans la région du Maroni. Aujourd’hui, près du tiers de la population de
Saint-Laurent-du-Maroni est de nationalité surinamaise. Depuis le règlement du conflit en 1992, l’immigration a fortement baissé.
Mais, elle est restée forte pendant les années 90 à cause de la mauvaise situation économique au
Surinam, de la facilité d’accès au territoire guyanais, et des bonnes conditions économiques et sociales.
Les Surinamais constituent en
1999 le groupe d’étrangers le plus nombreux de Guyane (11 % de la population). L’immigration en provenance de
Haïti est plus ancienne. Elle a débuté au milieu des années 1970 de façon massive et clandestine.
En 1982, les Haïtiens sont devenus la communauté étrangère la plus importante du pays et représentaient
14 % de la population totale. À partir de 1986, le