L’invention de l’imprimerie au 16ème siècle est une révolution dans la production du livre et la circulation du savoir. En effet, au Moyen-Age les livres sont écrits à la main sur des parchemins. Ce sont des moines copistes qui recopient en latin les ouvrages existants, religieux pour la plupart. La confection de ces livres est longue. Les livres sont donc rares, chers et souvent chargés d’erreurs. Au 16ème siècle l’imprimerie est née. On parvient à imprimer les livres grâce à une matrice métallique fonctionnant avec des caractères mobiles en plomb. En fait, le texte est composé en faisant coulisser dans l’ordre voulu les lettres de plomb et autres signes de ponctuation dans les glissières qui forment les lignes de la feuille. Ce matériel est réutilisable à l’infini. On met également au point la presse à bras et une encre qui permet d’imprimer les deux faces du papier. On utilise du papier à la place du parchemin et c’est donc moins coûteux. On ignore qui a inventé l’imprimerie mais on sait que Gutenberg l’a perfectionné et ceci vers 1455.
Suite à cette découverte, le livre imprimé évolue assez rapidement, sa taille se réduit, les caractères gothiques laissent place aux caractères humanistiques. La décoration devient plus sommaire. Au Moyen-Age, on peut lire qu’en Europe, il y avait seulement quelques milliers de livres tandis qu’au 16ème siècle il y en avait 200 millions. De même en France, on peut voir que la production était de 88 livres au Moyen-Age et qu’elle est passée à 322 livres au 16ème siècle.
Cette invention a donc permis une augmentation de la production de livres importante et permis à plus de personnes d’avoir accès aux livres. La proportion d’ouvrages pieux diminue aussi et cela au profit d’autres ouvrages. Le pourcentage des titres publiés en latin diminue également au profit des titres publiés dans la langue nationale. Les gens ne sont plus obligés d’apprendre le latin pour pouvoir lire les livres. Des bibliothèques beaucoup plus