L'influence de la télé sur les enfants dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'heures passées devant le petit écran, leur âge, leur personnalité, le fait de regarder la télé seuls ou avec des adultes et enfin les discussions qu'ils auront ou non avec leurs parents sur le contenu visionné. La violence peut entrainer un accroissement de la peur, la désensibilisation face à la violence en général et une augmentation du comportement agressif. De nos jours, les enfants sont bombardés de messages et d'images à caractère sexuel dans tous les médias (télévision, magazines, publicités, musique, films et Internet). Les parents s'interrogent souvent à savoir si ces messages sont réellement sains pour leurs enfants. La télé peut être un outil puissant pour éduquer les jeunes sur les responsabilités et les risques de leur comportement sexuel. Toutefois, ces questions sont rarement abordées de manière adéquate dans les émissions où l'on retrouve beaucoup de contenu sexuel. Une étude réalisée en 2001 rapporte que trois émissions sur quatre aux heures de grandes écoutes contiennent des références sexuelles. Les comédies de situation remportent la palme : 84 % ont un contenu sexuel. Pourtant, une seule sur dix fait référence aux rapports sexuels protégés ou aux risques et responsabilités liés au sexe. Dans les émissions où des adolescents sont présents, seulement 17 % comportent des messages sur les rapports sexuels responsables. La série britannique «Skins» a sous-estimé l’impact que la fiction ultratrash pouvait avoir sur son jeune public. A tel point que la série risque de violer les articles sur la pornographie infantile. Interdit aux moins de 17 ans, «Skins» est dans le collimateur du Parents Télévision Council. Indigné, le groupe chargé de la protection de l’enfance sur le petit écran a qualifié la série de «programme le plus dangereux imposé à vos enfants». «Skins» pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires pour détention d’images pédopornographiques. En cause: des